vendredi 26 mars 2010

Barrière Poker Tour 2010 : c'est parti!


Le groupe Barrière a rendu public le programme de son tournoi de poker, le Barrière Poker Tour 2010 (BPT), vendredi lors d'une conférence de presse.
Le groupe française de casino lancera son BPT 2010, le 22 mai au casino Barrière de Trouville. Cette nouvelle saison de poker s'échelonnera ainsi au rythme de sept étapes, avant la grande finale au casino Barrière d'Enghien les Bains du 11 au 14 novembre avec un gain garanti de 400 000€.
Le calendrier des tournois du BPT 2010 se tiendront dans les casinos du groupe à Trouville (22-24 ami), Toulouse (18-20 juin), Nice (2-4 juillet), Deauville (6-8 aout), Dinard (27-29 aout), Bordeaux (17-19 septembre) et Lille (22-24 octobre).
L'organsisation de ce tournoi à été mise en oeuvre afin que "tous les joueurs puissent s'amuser et gagner". "Nous proposons une qualité d'acceuil d'exception avec un package complet dans nos établissements hôteliers", a expliqué Christian Meunier coprésident du groupe Barrière.
En marge des tournois principaux, trois autres tournois seront proposés en amont de chaque week-end BPT, pour permettre aux joueurs d'accéder à une qualification au main event (tournoi principal).
A cours de la saison, un "vrai" Ladies Poker Tour sera organisé au cours duquel des femmes pourront se qualifier pour la grande finale de novembre à Enghien les Bains, avec un gain garanti de 25 000€.
Suite à l'ouverture officiel du marché français des jeux d'argent en ligne, prévue en juin prochain, le groupe Barrière a confirmé le lancement d'un site de poker en ligne en partenariat avec la Française des Jeux. La Direction n'a pas souhaiter révéler le nom du futur site. "Nôtre objectif est d'être la référence du pojer en France et nous ambitionnons a figurer au trio de tête", a déclaré Christian Meunier.
Cette nouvelle plateforme sera réservée uniquement aux joueurs français, avec des liquidités purement françaises et proposera également des paris sportif en vue de la prochaine coupe du monde de football.

jeudi 25 mars 2010

«Vous couchez avec nous mais vous votez contre nous»


Une centaine de personnes, dont de nombreuses prostituées, ont manifesté mercredi soir à Paris pour réclamer la reconnaissance d'un statut de "travailleur du sexe" assorti de droits sociaux et dénoncer toute vélléité de réouverture des maisons closes, a constaté une journaliste de l'AFP.
À l'occasion de la quatrième édition des assises de la prostitution, le collectif Droits et prostitution ainsi que le Strass (syndicat des travailleurs du sexe), le bus des femmes et des associations de lutte contre le sida comme Act-up, ont une nouvelle fois réaffirmé leurs revendications. "Nous réclamons le statut de travailleur et l'abrogation de la loi de 2003 sur le racolage passif", a affirmé Maitresse Gildas du Strass.

Invitée au palais du Luxembourg par la sénatrice Alima Boumediène-Thierry, les participants ont aussi affirmé leur opposition à une réouverture des maisons closes. "Ca ne fera qu'augmenter la précarité des travailleurs du sexe, affirme maîtresse Gildas". Pour Claude Boucher de l’association du bus des femmes, les "prostituées veulent rester des femmes libres et c'est pourquoi nous sommes contre les maisons closes qui ne feraient que renforcer le proxénétisme". La semaine dernière, la députée UMP Chantal Brunel a relancé le débat, en proposant des «maisons ouvertes» qui seraient «à l'image des cabinets de professionnels, comme les experts comptables». Le Strass entend organiser un modèle de "bordel autogéré", donc sans patron, dans les "semaines à venir" pour démontrer à quelle forme d'organisation de type "économie solidaire" ces prostituées ont réfléchi.

Un peu plus tard dans la journée, la petite centaine de participants s'est retrouvée pour manifester dans les belles rues qui bordent le jardin du Luxembourg, à quelques pas du Sénat. Derrière une banderole unitaire dans laquelle nous pouvions lire « fière d’être putes », les manifestants, souvent haut en couleurs, ont défilé dans une ambiance bon enfant sous le regard de passants et des touristes amusés. Maitresse Zézeta perchée sur d’immenses bottes blanches, scandait dans une voix chantante : «Si t’es contre la répression, mets-toi un doigt / Si t’es contre Sarkozy mets-toi deux doigts» ou encore: «vous couchez avec nous / vous votez contre nous», repris en cœurs par les autres travailleurs du sexe, en référence à la loi de sécurité intérieure (LSI) de 2003 qui a institué le délit de racolage passif dont elles demandent l'abrogation.
Les participantes à cette manifestation se réclament d'une prostitution assumée et sans proxénète, qu'elles opposent vivement à la prostitution organisée par des réseaux de traite des êtres humains

CRA de Mesnil-Amelot: les associations appellent à bloquer son ouverture


Une quinzaine d'associations ont exprimé leur opposition à l'ouverture du nouveau centre de rétention administrative (CRA) de Mesnil-Amelot, prévue selon elles le 29 mars, dénonçant une "industrialisation de la rétention" des étrangers, jeudi lors d'une conférence de presse.
Contacté par l'AFP, le Ministère de l'Immmigration a démenti que l'ouverture du nouveau centre CRA de Mesnil-Amelot eut été fixée au 29 mars.
Ces associations, dont la Cimade, Migreurop, Réseau éducation sans frontières, le Syndicat des Avocats de France et le Syndicat de la Magistrature, ont fustigé une "industrialisation de l'expulsion" et la mise en place d'une "justice d'exception" pour les étrangers.
La Cimade, seule association habilitée à intervenir dans le centre, a déploré par la voix d'une de ses représentantes, Clémence Richard, que les étrangers retenus ne disposaient d'aucun suivi médical et juridique et que "tout" soit fait pour les "neutraliser et isoler". L'ONG considère le CRA de Mesnil-Amelot, "comme un véritable camp", évoquant un système sécuritaire très sophistiqué, des dizaines de caméras de surveillance et détecteurs de mouvements.
Les associations estiment ainsi que "la possibilité pour les étrangers d'exercer leurs droits et de bénéficier d'une véritable aide juridique est limitée".
Le nouveau centre de rétention, qui complétera le premier CRA de Mesnil-Amelot, sera le plus important de France avec 240 places dont 40 réservées aux familles. "Le gouvernement n'arrive pas a expulser les familles, mais avec ces 40 places il se donne les moyens de les chasser", a estimé Richard Noyon, militant du Réseau éducation sans frontières.
Les audiences du juge des libertés et de la rétention auront lieu au sein même du CRA. "C'est une mise en place d'un véritable village judiciaire afin d'éviter toute publicité des débats qui est la garantie même d'une justice équitable", a dénoncé Patrick Henriot, membre du Syndicat de la Magistrature.
Les associations voient là "une dérive des principes fondamentaux", faisant valoir que "la justice doit être vue avant d'être rendue".

lundi 22 mars 2010

Le procès du webmaster Vincent Valade reporté en septembre.


Le procès de l’internaute Vincent Valade , soupçonné d’avoir permis le téléchargement illégale de 7000 films, a été reporté au 13, 14 et 15 septembre 2010, bien étant initialement prévu pour lundi.
Ce sont les avocats de plusieurs prévenus qui ont demandé à la 31e chambre du Tribunal Correctionnel de Paris le renvoi de l’affaire, estimant n’avoir pas disposé suffisamment de temps afin de mieux préparer leur défense.
Vincent Valade, jeune homme de 23 ans est poursuivi notamment pour « mise à disposition de films sans l’autorisation de leurs ayants droit ». Les Magistrats lui reprochent d’avoir permis le téléchargement, via son site emule-paradise.com, de 7113 films entre 2005 et 2006. Le site était rapidement devenu très connu avec des pics de fréquentation pouvant atteindre, à l’époque des faits, les 300 000 visiteurs par jour. Mais si Emule Paradise proposait des liens permettant le téléchargement illégal de film, le site n’hébergeait aucun fichier, mais uniquement le logiciel P2P (peer-to-peer).
Selon les enquêteurs, le cas de Vincent Valade est aggravé par l’accord avec la régie publicitaire Net Avenir, qui lui permettait d’engranger un pactole estimer à 416 000 euros durant les deux années d’exploitation, pour la plupart placé sur des comptes au Belize ou à Chypre.
Dans cette affaire, les parties civiles qui poursuivent l’internaute sont : l’association des producteurs de cinéma, la fédération nationale des distributeurs de film, l’association des producteurs indépendants, Universal, Galathée films, Pathé Renn et l’humoriste Jean-Yves Lafesse.

jeudi 18 mars 2010

La 21ème édition de la Semaine de la presse et des médias débute lundi.


La « Semaine de la presse et des médias dans l’école » se tient, pour la 21ème édition, du 22 au 27 mars, avec cette année pour thème « Qui fait l’info ? ».
L’objectif est d’informer élèves et enseignants sur le fonctionnement des médias et sur les questions liées aux sources d’informations, ainsi que de développer une « attitude critique et réfléchie » vis-à-vis de l’information, selon les organisateurs de la manifestation. L’édition 2010 doit réunir 330 000 enseignants et 4,5 millions élèves dans 15 952 établissements scolaires (dont 500 de l’étranger).
Les médias presse et audiovisuel partenaires mettent à disposition des enseignants des outils pédagogiques conçus spécialement pour l’événement. A titre d’exemple, l’éditeur Milan Jeunesse met en ligne des fiches pédagogique pour tous ses titres. L’Institut national de l’audiovisuel (INA) met lui en ligne un film sur les journaux télévisés intitulé « Le JT, toute une histoire », ainsi que des quizz sur le thème « Qui fait l’info ».
Les écoles inscrites auront des accès gratuits à l’Agence-France-Presse (AFP), lemonde.fr, Mediapart, MediaSig, PresseEdu, Cambodge-Soir hebdo, SCOOP !, MyCOW et Arrêts sur images. Parmi les nombreuses initiatives, le site de France Télévisions Curiosphre.tv, proposera un magazine de décryptage des médias réalisé par des lycéens. Comme l’an dernier, France Info donnera la parole à des élèves de CM2 dans son studio installé à la Maison de la Radio pour l’Opération « Ateliers Radio France Info ».
Notons également l’organisation par Philosophie Magazine le 27 mars au Salon du livre d’un débat avec des élèves de terminale sur le thème « La télé nous rend-elle mauvais ? », et par Libération et la Société des lecteurs du journal de six débats en régions.

La FFF dans le viseur de la LDH


Une nouvelle procédure de la Fédération française de football (FFF) empêche près de 100.000 enfants de nationalité étrangère et vivant en France d'obtenir une licence leur permettant de jouer au football, a annoncé la Ligue des Droits de l'Homme (LDH) jeudi.

Au cours d'une conférence de presse à Paris, la LDH a expliqué que la FFF exige depuis l'automne 2009 de ces enfants étrangers, une attestation de présence en France depuis 5 ans. "C'est une affaire incroyable, prouver ainsi leur présence est un moyen de détecter les enfants sans papiers!", s'est exclamé Jean-Pierre Dubois, président de la LDH.

La FFF explique dans un courrier adressé à la LDH que c'est la Fédération internationale de football (FIFA) "qui a imposé à toutes les fédérations cette nouvelle réglementation très stricte dans le but louable de lutter contre le trafic de jeunes joueurs étrangers".
"Dans cette affaire, il ne s'agit pas de transfert des joueurs mais des jeunes enfants vivant en France!", a contesté Dominique Guibert, secrétaire général de la LDH.

La FFF assure qu'elle ne peut pas remettre en cause la réglementation de la FIFA, car elle dispose de "très peu de marge de manoeuvres dans ses modalités d'application"."On vit dans une époque pas glorieuse car on stigmatise les étrangers. Or, ces enfants là ont vocation à devenir un jour Français, puisque la plupart sont nés en France", a expliqué à l'AFP Isabelle Denise, responsable du service jurique de la LDH.

La Ligue des Droits de l'Homme attend des instances de football français, une délivrance rapide des licences avant la fin de la saison. Sinon, elle menace de saisir dans les prochains jours la Halde et la Défenseure des enfants.

mercredi 17 mars 2010

Lycéens de terminale: plus de 550 000 pré-inscrits sur Admission Post-bac.


Plus de 550 000 des 648 954 lycéens de terminal se sont d'ores et déjà "pré-inscrits" sur le site Admission Post-Bac dans l'optique de leur passage l'an prochain dans l'enseignement supérieur, a indiqué le Ministère de l'Enseignement supérieur mercredi dans un communiqué.
A trois jours de la clôture samedi de la première étape d'Admission Post-bac, il s'agit d'une hausse de 4,5% du nombre de candidats pour la session 2010, par rapport à 2009. Selon le ministère, ce chiffre témoigne du "succès" d'Admission Post-bac, un portail internet créé en 2009 afin de simplifier les démarches des futurs étudiants, en regroupant sur un seul site l'ensemble des formations de l'enseignement supérieur.
Ce dispositif coordonne les admissions et offre un outil d'accompagnement, une aide à l'orientation individualisée et informe sur les bourses et les aides sociales. Le ministère dénombrait mercredi "150 000 demandes de conseils déjà formulés".
Les candidats ont jusqu'à samedi pour se pré-inscrire et formuler au moins 5 voeux dans un établissement d'enseignement supérieur. La validation définitive de leurs choix interviendra le 4 juin 2010. Les retardataires qui n'auraient pas formulé de voeux avant le 20 mars, bénéficieront d'une "procédure complémentaire" qui débutera le 25 juin et restera ouverte jusqu'au 30 septembre.
Olfa Khamira pour l'AFP

L'eau non-potable tue en silence


"L'eau insalubre est la première cause de mortalité dans le monde, nos concitoyens ne le savent pas assez parce que nous ne sommes pas affectés en France", a déclaré à l'AFP Alain Boinet, directeur général de Solidarités. "Pour faire bouger les politiques, le soutien de l'opinion publique est très important", a-t-il ajouté.
"Pour des maladies comme le sida ou le cancer, il faut de la recherche coûteuse, pour les maladies liées à l'eau - choléra, typhoïde, diarrhées, trachome, hépatites - des solutions simples existent car cette hécatombe silencieuse n’est pas une fatalité ", a insisté M. Boinet. Selon l'ONG, huit millions de personnes meurent chaque année des maladies véhiculées par l'eau, dont 1,5 million d'enfants à cause de diarrhées.
Revenant d'une mission en Haïti, une logisticienne de l'ONG, Anne-Sophie Arnoux s'est inquiétée du "fort risque de développement d'épidémies avec l'arrivée de la saison des pluies dont les eaux de ruissellement vont disséminer déchets et matières fécales" dans des zones densément peuplées où se sont concentrés les réfugiés du séisme du 12 janvier.
Présente en Haiti dès les premiers jours qui ont suivi le séisme, l’objectif principal de l’association demeure la mise en place de l’accès à l’eau potable et à son assainissement.