dimanche 5 avril 2009

Cancer : d’important progrès dans la recherche.


La Société canadienne du cancer (SCC) lance du 2 au 5 avril 2009 sa campagne de collecte de fond intitulée, « les Jours de la jonquille ». Une véritable révolution s’opère dans les traitements contre le cancer. De meilleures perspectives de guérison et de survie, ainsi que l'individualisation des traitements, ont profondément modifié le champ des possibilités. Alors que les chercheurs tentent depuis des années à combattre le cancer où en est-on à l’heure actuelle ? Plusieurs évolutions ressortent dans l’actualité : des découvertes dans la lutte du cancer des fumeurs, la diminution des risques de cancer chez les femmes, ou encore des vaccins contre le cancer de la peau et du col de l’utérus.

Aujourd’hui les chances de guérir d'un cancer atteignent plus de 50%, avec pour certains cancer, comme le cancer du testicule, des guérisons presque totales. Pourtant, malgré les progrès continus faits en matière de traitement, de détection et de prévention, cette maladie véhicule encore beaucoup de peur et reste crainte par la majorité des malades.

Ces dernières années, il y a eu trois grands types de progrès contre les cancers : les avancées dans le domaine de la prévention ; celles en matière de dépistage précoce et des progrès dans le traitement grâce à la chirurgie, à la radiothérapie et aux chimiothérapies anticancéreuses. En prévention, est apparu en 2006 le vaccin contre le cancer du col de l'utérus, maladie qui est la deuxième cause de mortalité féminine (chaque année dans le monde, près de 230 000 décès). Concernant les traitements, il y a eu, l'apparition des thérapies ciblées, qui sont des actions plus précise contre les cellules tumorales, avec moins d’effets secondaires pour le patient.

Plus d’une personne sur trois (39 % des Canadiennes et 44 % des Canadiens) développera un cancer au cours de sa vie. On estime aussi que 24 % des Canadiennes et 29 % des Canadiens, soit environ une personne sur quatre, mourront des suites du cancer. Malgré ce lot d'inquiétudes, il existe une lueur d'espoir car au moins 50 % des cas de cancer pourraient être évités par l'adoption de saines habitudes de vie et par la mise en œuvre de politiques de santé publique. On pourrait réduire d’environ un tiers la charge du cancer par le dépistage et le traitement précoce des cas. L’objectif est d’intervenir pendant que le cancer est encore localisé, avant qu’il n’y ait une migration de cellules cancéreuses, issues d’un organe vers un autre : c’est ce qu’on appelle les métastases. Cependant les besoins médicaux dans ce domaine restent immenses.

Le traitement du cancer a pour but de guérir, de prolonger la vie et d'améliorer la qualité de vie des patients. Récemment, d'importantes avancées en médecine nucléaire (injection de substance radioactive dans le corps du patient) et dans les technologies d'imagerie ont rendu possible des approches spécialisées. Ces nouvelles technologies permettent de déceler les petites tumeurs plus tôt dans la maladie, en utilisant des rayonnements à haute énergie pour détruire les lésions cancéreuses dans le corps. Les soins palliatifs permettent également, de soulager la douleur et d'autres problèmes pour plus de 90% des malades du cancer. Ainsi, le taux de guérison est élevé lorsque la maladie est décelée suffisamment tôt et soignée selon les meilleurs moyens disponibles.

La Société canadienne du cancer, souhaite rappeler à tous que le mois d’avril est le mois du cancer au Canada. Dès lors, plus de 2 millions de jonquilles seront vendues aux 2600 kiosques à travers le Québec. Des bouquets de 3 et 10 fleurs seront vendus respectivement 5$ et 10$. Ainsi l'argent recueilli par la vente des jonquilles, fleur jaune au couleur de l’espoir, servira directement à financer des projets de recherche. Aussi à fournir des services et du soutien aux personnes atteintes de cancer. La SCC fait également la promotion de l’importance d’une bonne hygiène de vie : avoir une alimentation équilibrée, faire une activité une physique, et combattre le tabagisme.

Le cancer demeure la première cause de mortalité au Québec et touche les gens de tous âges. Des avancées donc notables en matière de recherche, il reste néanmoins à entreprendre pour élucider les mécanismes biologiques impliqués dans le déclenchement des maladies cancérigènes.

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