La pénurie d'ambulanciers atteint des sommets au Québec. Les responsables d'Urgences-Santé de la région de Montréal et de Laval ont grandement besoin d'ambulanciers supplémentaires et souhaitent en embaucher 120 de plus. Une journée porte ouverte avait eu lieu, le samedi 16 mai, au centre d'opération d'Urgences santé à Saint-Léonard, afin de recruter de nouveaux effectifs.
Les ambulanciers paramédicaux de Montréal et de Laval ont de plus en plus de difficultés à répondre à tous les appels dont le volume augmente constamment. La charge de travail s’alourdit ; le nombre d’heures supplémentaires explose ; les horaires de travail sont de plus en plus exigeants. Selon Benoit Garineau chef des opérations à Urgence-Santé, « ce n’est pas un phénomène nouveau, c’est depuis quelques années qu’on est en manque d’effectif».
Urgence-Santé plaide pour un investissement massif dans les ressources humaines, délaissées au profit de l'équipement des véhicules. Pour Benoit Garineau, «on n’a pas de difficulté à embaucher, mais il y a beaucoup de départs à la retraite». Pour lui, la solution à envisager serait d’augmenter les cours aux cégeps ainsi que le nombre d’étudiants par classe. Les exigences sont simples : posséder un diplôme d’études collégiales en soins préhospitaliers d’urgence. Le manque d’effectifs a un impact sur les délais d'ambulances et le service aux citoyens. Rappelons que les premiers étudiants du nouveau programme collégial en soins préhospitaliers feront bientôt leur entrée sur le marché du travail. Ainsi, les 120 postes vacants pourraient combler à 100% le quart le travail des ambulanciers
Le manque d’effectifs se traduit par les délais d’attente trop longs avant l’arrivée de l'ambulance. Et qu'aucun véhicule ne soit disponible sur le territoire pour répondre aux cas les plus urgents. La direction d'Urgences-santé prétend néanmoins être en mesure de répondre aux urgences dans les délais indiqués. «Là où la pénurie a un impact, c'est dans les cas non urgents», a souligné Benoit Garineau. La région de Montréal canalise à elle seule entre 40 et 50 % des appels d’urgences préhospitalières du Québec.
Autre problème concerne les cas nombreux de détresse psychologique des ambulanciers. On oublie trop souvent que les paramédics sont en contact quotidien avec des situations difficiles. Face à ce quotidien qui affecte leur santé psychologique, Urgence-Santé a mis en place un programme d’aide psychologique destiné aux employés qui le souhaitent. Benoit Garineau reconnait que « notre métier est exigeant physiquement et mentalement ».
Le manque d’effectifs se traduit par les délais d’attente trop longs avant l’arrivée de l'ambulance. Et qu'aucun véhicule ne soit disponible sur le territoire pour répondre aux cas les plus urgents. La direction d'Urgences-santé prétend néanmoins être en mesure de répondre aux urgences dans les délais indiqués. «Là où la pénurie a un impact, c'est dans les cas non urgents», a souligné Benoit Garineau. La région de Montréal canalise à elle seule entre 40 et 50 % des appels d’urgences préhospitalières du Québec.
Autre problème concerne les cas nombreux de détresse psychologique des ambulanciers. On oublie trop souvent que les paramédics sont en contact quotidien avec des situations difficiles. Face à ce quotidien qui affecte leur santé psychologique, Urgence-Santé a mis en place un programme d’aide psychologique destiné aux employés qui le souhaitent. Benoit Garineau reconnait que « notre métier est exigeant physiquement et mentalement ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire